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La DDM anciennement DLUO..

La DDM anciennement DLUO..

Qu’est-ce que la DDM ?

La Date de Durabilité Minimale remplace actuellement la DLUO !

La DDM informe le consommateur sur la période de temps pendant laquelle un aliment conserve toutes ses propriétés spécifiques (teneur en nutriments, vitamines, salubrité, …). Tout comme le faisait la DLUO.

Cette période de temps varie en fonction du type d’aliment, du traitement de conservation qu’il a subi et des conditions de conservation dans lesquelles il est conservé.

Ce délai est beaucoup plus court pour les aliments fragiles comme le poisson fumé ; il sera beaucoup plus long pour des denrées comme le riz ou les spaghetti.

Les aliments ayant une DDM avec la mention obligatoire de « à consommer de préférence avant le » seront accompagnés :

  • « du jour et du mois » pour les aliments dont la durabilité est inférieure à 3 mois (« A consommer de préférence avant le 18-02»)
  • « du mois et de l’année » pour les aliments d’une durabilité supérieure à 3 mois mais n’excédant pas 18 mois (« A consommer de préférence avant fin mai 2002 »)
  • « de l’année » pour les produits ayant une durabilité supérieure à 18 mois (« A consommer de préférence avant fin 2003»). C’est le cas du lait UHT qui a subi un traitement par la chaleur (qui tue toutes les bactéries). Dans la mesure où l’emballage n’a pas été ouvert, ce lait peut se conserver plusieurs mois. Une fois l’emballage ouvert, le lait doit être conservé au réfrigérateur et consommé dans les 48 heures.

L’objectif de modifier la DLUO par la DDM est de réduire le gaspillage alimentaire. En effet, de très nombreux consommateurs confondent la DLC avec la DLUO.

La différence entre la DLC et DDM ?

La DLC est apposée pour les produits rapidement périssables. C’est la date limite de consommation (à consommer jusqu’au…) accompagnée du jour et du mois ainsi que de consignes de conservation.

Après cette date, la réglementation interdit l’utilisation de la denrée alimentaire, car cela pourrait provoquer une intoxication alimentaire. C’est le cas des viandes préemballées, des poissons frais préemballés, de la charcuterie préemballée, les salades composées, …

Alors que les produits ayant une plus longue durée de conservation, c’est à dire qu’ils seront moins sensibles aux dégradations, auront une date de durabilité minimale (DDM). C’est l’exemple des pâtes sèches, des biscuits secs, des boîtes de conserves, du lait UHT, du chocolat, …

Ces denrées alimentaires peuvent encore être consommés APRÈS cette date, à condition d’être conservés correctement et que leurs emballages ne soient pas endommagés.

Les anomalies pouvant se produire après cette date concernent principalement l’odeur, la couleur, le goût, la consistance et la texture, cela suite à des transformations enzymatiques ou chimiques ; par exemple le ramollissement des biscuits, blanchissement du chocolat, rancissement des matières grasses…

Combien de temps peut-on utiliser un produit après la DDM ?

Il faut toujours tenir compte de la date indiquée sur l’étiquette et ne pas consommer un aliment très périssable qui a dépassé la date limite de consommation (DLC) car il est potentiellement dangereux pour la santé. Soyez toujours très prudents avec des aliments comme la viande, le poisson et les plats préparés.

Pour les aliments peu ou moyennement périssables, il faut éviter de consommer ceux qui sont visiblement dégradés : moisis, liquéfiés, sentant mauvais. Il vaut mieux ne pas les consommer du tout plutôt que d’essayer d’enlever les parties abîmées. Si ces produits ne sont pas visiblement dégradés par des moisissures ou des bactéries, ils peuvent être consommés même si la date de durabilité indiquée est dépassée.

Comment fixer une DDM(DLUO) ou une DLC ?

La date de durabilité minimale (DDM) ou la date limite de consommation (DLC) est fixée par le producteur. Il s’agit de la date jusqu’à laquelle le producteur garantit la qualité du produit. Le producteur fixe la date en fonction de la connaissance qu’il a de l’évolution de ses produits.

Par exemple, il doit connaître quels sont les micro-organismes susceptibles d’être présents dans l’aliment après sa fabrication et/ou quels sont les micro-organismes qui pourraient le contaminer ultérieurement.

En outre, il est nécessaire de connaître la vitesse à laquelle ces micro-organismes sont susceptibles d’engendrer une dégradation visible ou de devenir un risque pour la santé. Pour cela, le professionnel peut :

  • soit faire appel à la microbiologie prévisionnelle
  • soit s’appuyer sur ses résultats d’autocontrôles antérieurs
  • soit réaliser des tests de vieillissement, tests de croissance ou analyses microbiologiques pour vérifier que le produit concerné reste en-dessous des seuils microbiologiques fixés par la réglementation quand la denrée alimentaire aura atteint la DLC.

Bien entendu, il est difficile pour ce producteur de prendre en compte les mauvaises conditions de conservation après sa fabrication, chez le distributeur ou au domicile des consommateurs. En matière de sécurité alimentaire, la responsabilité de tous les acteurs est engagée.

Une fois la date de durabilité minimale dépassée, les produits moyennement ou peu périssables peuvent encore être vendus, mais c’est alors la responsabilité du vendeur et non celle du fabricant qui est engagée. En général, la grande distribution, pour des raisons de sécurité et de responsabilité, écarte systématiquement les offres dont la date de durabilité est dépassée.